Ma mère est atteinte de la maladie d’Alzheimer ou d’une maladie apparentée,
comme disent les médecins.
Je l’accompagne depuis plus de 3 ans dans la gestion de son quotidien,
à distance, comme je peux.
Rattrapant ses erreurs, organisant des aides autour d’elle, essayant de limiter les dégâts de la maladie dont elle n’a pas conscience d’être atteinte.
Et puis de confinement en chute accidentelle, la dégradation s’accélère au point de ne pouvoir envisager d’autre avenir que l’ehpad.
Quoi de plus difficile à supporter pour une personne hyperactive
qu’un fauteuil roulant dont on veut absolument se libérer.
Plus forte que l’emprisonnement du fauteuil, la volonté gagne du terrain petit à petit
et le plaisir de marcher revient.
Ne m’oublies pas, Maman ! On ira se promener bientôt.
(Série en cours)
comme disent les médecins.
Je l’accompagne depuis plus de 3 ans dans la gestion de son quotidien,
à distance, comme je peux.
Rattrapant ses erreurs, organisant des aides autour d’elle, essayant de limiter les dégâts de la maladie dont elle n’a pas conscience d’être atteinte.
Et puis de confinement en chute accidentelle, la dégradation s’accélère au point de ne pouvoir envisager d’autre avenir que l’ehpad.
Quoi de plus difficile à supporter pour une personne hyperactive
qu’un fauteuil roulant dont on veut absolument se libérer.
Plus forte que l’emprisonnement du fauteuil, la volonté gagne du terrain petit à petit
et le plaisir de marcher revient.
Ne m’oublies pas, Maman ! On ira se promener bientôt.
(Série en cours)
A 87 ans, ma mère a toujours été très active, ne tenant pas en place. Une course au village, un travail au jardin, une balade au bord de la Loire. Impossible de rester assise.
Mais depuis 3 ans elle est toujours un peu perdue, de plus en plus au fil des mois, à chercher ses mots, ou ses objets du quotidien.
Et parfois, la réalité se fait plus présente et des colères éclatent suivies de tristesses vite oubliées.
Le compartiment congélateur du frigo est-il vraiment la place de la télécommande de la tv ?
De courts et agréables moments au bord de la Loire pour oublier la maladie et profiter avant qu'il ne soit trop tard.
Fracture du fémur seule chez elle. Direction l'hopital pour deux mois et demi.
L'hopital est une catastrophe pour les malades de la mémoire, La stimulation est insuffisante pour au minimum contenir l'évolution de la maladie.
Quoi de pire pour une femme active que de n'avoir pour seul univers son fauteuil meme avec roulettes. D'autant que les kinés ont été très clairs : elle ne marchera plus.
Et un jour, l'espoir de progrès et un debut de liberté retrouvée.Jusqu'à quand ?
